Le blond : un indémodable

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Exégète et théologienne

Anne-Marie Pelletier, née en 1946, est agrégée de lettres modernes et docteur en sciences des religions.  

Professeur des universités, elle a enseigné successivement à Paris-X et à l'université de Marne-la-Vallée, la linguistique, la poétique et la littérature comparée. Après avoir obtenu la licence canonique en théologie à l’Institut Catholique de Paris, elle a soutenu sa thèse d'État en 1986 à Paris-VIII en sciences des religions. Sa thèse a été publiée en 1989 par l'Institut biblique de Rome dans la collection des « Analecta Biblica », sous le titre Lectures du cantique des Cantiques, De l'énigme du sens aux figures du lecteur

Tout son parcours d'enseignement est inspiré du triple intérêt qu’elle porte à la littérature, à la poétique biblique et à l'herméneutique biblique. 

Quel discours humain imaginer pour dire cet infigurable divin qui conjoint, au-delà de l’expérience et des mots, la distance et la proximité, ce mystère dont Israël déjà fait l’expérience dans l’obscur compagnonnage de l’alliance ? C’est à cette question que peut être reliée, nous semble-t-il, l’intrigante pluralisation de l’Écriture, dont l’exégèse ne cesse d’accentuer l’évidence. « À qui veut “dire Dieu”, savoir “ne pas dire” est une nécessité vitale », prévenait avec une sagesse très biblique Paul Beauchamp. Dire au pluriel l’unique vérité de Dieu ne pourrait-il être justement l’aveu salutaire de cette vérité ? Car, au-delà de la formule célèbre de Wittgenstein affirmant précisément que « ce qui ne peut se dire doit se taire », il se pourrait aussi que la Bible vienne prendre le risque de dire. Sur un mode, qui signifie que cela ne peut se dire… Tout en devant se dire, pour que passe quelque chose de la vérité dont la vie de l’humanité a besoin. Et dont l’excès que porte le pluriel serait justement une expression privilégiée.